1. |
Elle peint
04:22
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1. Elle peint
Elle peint comme si elle venait d’un nuage
Gestes doux et fins caressent les pages
Les touches de couleurs semblent éloigner ses peurs
Et mélangeant les tons, ses pensées s’en vont
Au trait du pinceau les formes se dessinent
Peu à peu, sous ses doigts son monde je devine
Elle, elle faite revivre les matins
L’aurore qui explore, les secrets de la rosée en été, en automne, au hiver, en printemps …
Elle cherche à apprivoiser la lumière
Elle se rapproche des ombres et des lieux clairs
Se dénudant, elle offre sa pudeur
Donnant aux passants ce qu’elle a de meilleur
Dans son regard, la poésie du monde
Face au noir, elle invente sa palette de couleurs
Du vert, du vert comme la terre
Et du bleu, elle l’a pris dans tes yeux, dans tes yeux …
Et les rêves qu’elle peint le long de ma rue
Me transportent d’un monde à l’autre, au grès des murs
Mêmes les voisins se surprennent eux-mêmes observant
Formes et couleurs, un instant s’évadant
Artiste inconnue, elle nous fait vivre autrement
Pinceau à la main, le choix d’être différent
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2. |
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2. De ton corps à mes failles
Je t’ai retrouvé dans un rayon du soleil ce matin
Toi tu dormais encore, nous n’avions plus de torts alors…
Alors je t’accroche de mes mains à ta taille
De ton corps à mes failles
Je te touche, te sens, te redessine
Au pinceau en détail
…et je te garde…
Une nuit sans étoile s’insinue dans mes songes étouffants
Ton sourire se garde derrière ce que cachera le temps…
Le temps que je te cherche, tu m’échappes et t’envoles
Mes caresses dans le vent
Quand tes baisers tâtonnent à l’envers,
Nous sépare l’océan
… et je te perds…
El mar se quedó entre tu cuerpo y mis fallos
Ni una brisa donde agarrar mis manos
Serait-ce ces non-dits ou mes mots restés imprononcés
Serait-ce le temps qui passe, peu à peu se détache des heures séparées
Mais ton visage se ferme à ma voix qui pourtant, se débat
Et mon corps résigné n’est plus fait au parfum de tes doigts
…Sens moi…
El mar se quedó entre tu cuerpo y mis fallos
Ni una brisa donde agarrar mis manos
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3. |
Tes vins
02:29
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3. Tes vins
Tu as le vin en bouche
L’arôme qui peut te rendre parfois un peu farouche
Tu as le vent en poupe
Ce souffle qui embarque à coup sur toute la troupe
Tu as tes vingt ans, tes vins délicats et troublants
Tes vins légers, savoureux, révoltants et piquants
C’est une musique qui sonne
S’enrobe autour de toi en prolongeant tes formes
Un regard qui s’attarde
Provocant, indécis, jouant de son art
Comme une cuvée, oh, sortie la bonne année
Une Mélodie aux arômes, oh, encore insoupçonnés
Tes pommettes maquillées
Couleur beaujolais se laissent déguster
Danseuse enivrée entre rythmes et accords
Insouciamment guidée
Mais sans t’en douter, se compose ta partition
Deux croches, une noire pointée, oh commence la chanson
Les saveurs de l’ivresse
Aussi puissantes que légères comme une caresse
Auront des goûts amers
Des matins silencieux dont tu n’seras pas fière
C’est au fond du verre
Que tes vins prendront d’la bouteille
Les plus grandes dissonances sont la beauté d’être en éveil
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4. |
Plantes carnivores
04:04
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4. Plantes carnivores
Derrière ces grands yeux gris, humides, elle voit
Sous sa bouche rosée aux prunes, elle goûte
Dans ces longues mèches sombres, elle vole
Au tact de sa peau, osée, elle touche
Elle ne veut voir leurs cruels désirs
Elle se plait à les observer grandir
Elle se nourrit de leur beauté obscure
De ses fleurs à la confiance peu sûre
Perdue dans son jardin aux plantes
Carnivores, elle sacrifie sa beauté inquiétante
Elle cherche sa féminité tranchante
Dans la bouche aux passions trompeuses
De sa tristesse oubliée, chantante
Elle se protège d’une bulle, heureuse
No es su aroma lo que nos cautiva, son sus espinas…
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5. |
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5 . C’est pour toi
C’est pour toi, qui ce soir est en désaccord
Qui découvre les secrets de tous ton corps
Qui fait rougir ton nez, comme font les acteurs
Qui est un grand apprenti séducteur
C’est pour toi, pas loin de Frisco, tu as du naître
Tu te grattes, d’un air pensif, tes longs cheveux
Tu calcules un plaisir qui se rémunère
Toi qui deviens peu à peu générateur
C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années
C’est pour toi, qui ne méprise les plats qui ont du goût
C’est pour toi, qui n’a pas encore de stupides préjugés
C’est pour toi, rempli de l’infantile égoïsme du loup
C’est pour toi, la couleur vierge, tu la dévores avec d’autres,
C’est pour toi qui ne supporte pas les mauvaises ambiances
C’est pour toi qui dans les cinés d’été et sur la côte
C’est pour toi, le mieux, Morgan l’a sélectionné
C’est pour toi, pour qui le style a toujours raison
Toute la folie à la radio, des animateurs
Toutes ces chaines ont mis sous silence de grands virtuoses
Toute l’énergie de ce moteur en explosion
C’est pour toi, que l’on cherche le paradis
On se cuisine, avec son charme, des mélodies
On oublie les critiques des vieilles générations
On s’enferme dans des châteaux de carton
C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années
C’est pour toi, qui es né dans une époque assassine
C’est pour toi, toutes les filles qui te plaisent, tu peux les draguer
C’est pour toi, pour qui le plaisir est une ambiguïté
C’est pour toi, qui pars à cheval dans des mondes éloignés
C’est pour toi, qui les coupe net comme au ciné muet
C’est pour toi, qui vérifiera ce que d’autres ont dit
C’est pour toi, que l’on veut apercevoir le paradis
C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années
C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années
C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années
C’est pour toi, c’est pour toi, c’est pour toi
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6. |
La caravane
03:31
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6. La caravane
Ce ne sont que des mots griffonnés au crayon
Chantonnés dans un bar, au bras d’une guitare
Ce ne sont que des mots sortis de ma mémoire
Défilant sur les notes, contre temps au jazz noir
Ce ne sont que des bouts de moi au creux des doigts
Et puis un peu de vous, mais il y a aussi toi
Oui mais ce n’est qu’une vie, vêtue de poésie
De rires en chiffons, de pleurs un peu brouillons
Ce n’est qu’un brin de voix, qui oublie que vous êtes là
C’est une liberté, presque une échappée
Une clarinette s’en mêle, l’emmenant à tire d’aile
Les touches du piano font trembler un solo
La basse donne le swing, le blues ou bien le jazz
Rencontre la percussion, rythmes et explosions
Oui mais c’est ma musique
Mon corps qui s’explique
Ma bouche qui se tortille
Ma langue se languie
Mes hanches au tempo
Mes genoux sans repos
Suivent avec envie
Le rythme des chevilles
Je n’dirais plus jamais à entendre ce son
Que ce ne sont que des mots car c’est bien plus profond
C’est notre caravane qui vous ouvre les portes
Vous invite au voyage le temps de quelques mots
D’une chanson à l’autre, sur une route inconnue
Cherchant les notes cachées, qu’on croise au coin des rues
Cherchant la mélodie, et tout ce qui s’en suit
D’une chanson à l’autre…
Oui mais c’est ma musique
Mon corps qui s’explique
Ma bouche qui se tortille
Ma langue se languie
Mes hanches au tempo
Mes genoux sans repos
Suivent avec envie
Le rythme des chevilles
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7. |
Le gréement
04:12
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7. Le Gréement
Sa flotte de quatre voiliers
Barbotte au grès des marées
Polyglotte les vents alizés
La bougeotte chacun sa contrée
Les tempêtes parfois déboussolent
Les navires en quête d'idole
Quand le nord et l'ouest dégringole
Avec lui les pièces l'on recolle
Les voiles gonflées par le vent
Il veut tout vivre ce gréement
Naviguer sur chaque océan
Il vogue vogue, oui il vogue vogue, il vogue après le temps
Il nous a appris à naviguer
Chercher son cap et le garder
Même si on n’a pas les mêmes degrés
Il nous borde depuis nouveau-nés
Voguant sur sa propre latitude
La barre loin de la multitude
Dans les courants de l'incertitude
Il trouvera sa plénitude
Les voiles gonflées par le vent
Il veut tout vivre ce gréement
Naviguer sur chaque océan
Il vogue vogue, oui il vogue vogue, il vogue après le temps
Les voiles bordées par ses enfants
Il veut tout vivre ce gréement
Par ses rêves, il se sent vivant
Il vogue vogue, oui il vogue vogue, il vogue après le temps
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8. |
Toi
04:51
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8. Toi
Je me réveille doucement
Le soleil brille hors du temps
Fenêtre ouverte
Lumière couverte
Je me souviens de tes baisers de la veille
Je garde encore ce goût sucré
Sur les lèvres, je garde encore
Ce goût sucré
Mais toi, toi, toi … tu n’es plus là au matin
Mais toi, toi, toi … tu pars et tu reviens
Mais toi, toi, toi … tu voyages dans l’incertain
Mais toi, toi, toi … tu me tiens
Je n’ai pas la volonté
Ni l’envie de me lever
Faire chauffer le café
Regarder la télé
Me réveiller c’est oublier
Ton corps dans mes draps caché
Et tes caresses, oui tes caresses
Sur mes fesses
Mais toi, toi, toi … tu n’es plus là au matin
Mais toi, toi, toi … tu pars et tu reviens
Mais toi, toi, toi … tu voyages dans l’incertain
Mais toi, toi, toi … tu me tiens
Dans mon lit les heures qui passent
L’attente dure, je deviens lasse
Je me retrouve face à face
Mon corps nu, je trépasse
À pas de loup la journée tombe
L’air devient lourd, l’hécatombe
Mais il me manque tes mains grisantes
Tes reins pour me sentir vivante
Mais toi, toi, toi … tu n’es plus là au matin
Mais toi, toi, toi … tu pars et tu reviens
Mais toi, toi, toi … tu voyages dans l’incertain
Mais toi, toi, toi … tu me tiens
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9. |
Tiempo vagabundo
03:16
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9. El tiempo vagabundo
Un día que iba caminando
Sin ningún rumbo fijo
Callejuelas en la mente
Sueños por el horizonte
Los pasos a ningún sitio
El tiempo es vagabundo
Olvido lo que me preocupa
Dejándome llevar
No pensar en nada de nada
Solo en el sol que calienta
Fresca como en primavera
Una sonrisa en mi cara
Avanzando atraída
Por ritmos y música
Giro a la izquierda
Sigo esta ancianita
Que aventuras esconde
Secretos que supo guardar
No pensar en nada de nada
Solo en el sol que calienta
No pensar en nada de nada
El tiempo es una señal
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10. |
Forgot
02:41
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10. Forgot
I forgot how to be two
How to live, how to love, how to be with you
I forgot your eyes in my eyes
And you sunrising to my lips
And all the beautiful words
that I used to say before turn off the light are gone
I lost them, in those countries where I’ve been
Laying under the cloudy sky
Your light is just covered so I rain
Each tears wich is falling down
Seems to leave my skin forever
And all the beautiful words
that I used to say before turn off the light are gone
I lost them, in those countries where I’ve been
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11. |
Hoy
04:48
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11. Hoy
Hoy no tengo más fuerzas
Tiemblo cuando estoy de pie
Hoy no quedan mariposas
Volando dentro de mi ser
Hoy no me como el mundo
Hoy me consume él
Hoy no me reconozco
Por mi mundo viajaré
Hoy soy un barco hundido
Por mis propias lagrimas
Hoy tan profundo he caído
Mis alas rotas están
Hoy te miro como a un faro
Al que ruegan mis ojos
Hoy he pedido asilo
Del tiempo que me venció
Hoy nada tiene sentido
Adiós a mis sueños de ayer
Poco a poco desvalidos
Tampoco hoy podrán crecer
Hoy si nada me salva
Yo no lo podré hacer
Quizás sea con mi guitarra
O con tu cuerpo al encender
Hoy me quedaré dormida
Si no, me podría perder
Que mañana será otro día
El mundo me podré comer
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12. |
It's never late
05:27
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12. It’s never late
If you don’t know where to sleep tonight
When lights turn off and streets turn dark
Just make a call you know that it’s never late
My house is yours unless we both know, it could have been
It’s never late, never, never, it’s never, never, never late,
Time doesn’t count, doesn’t count
It’s never long, never, never, it’s never, never, never long
Time doesn’t count, doesn’t count
If you’re getting lost inside your mind
You feel that you’re becoming blind
Just take a rest from your rhythms of the life
You’ll can’t manage to get out from your strife
It’s never late, never, never, it’s never, never, never late,
Time doesn’t count, doesn’t count
It’s never long, never, never, it’s never, never, never long
Time doesn’t count, doesn’t count
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13. |
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13. La frontière de cristal
L'ombre de Marco tombe sur la porte
De la septième cité perdue d'or
Une tête de corbeau, une queue de serpent
Net dans son élan, de cette âme paumé
Indésirables, ses fantômes s'attardent des années
Le visage d'Amélie se cache derrière un masque
Elle transpire sur sa ligne de montage
Son sourire commence à se fissurer
Pendant qu’elle soude les pièces de son cœur brisé
Tout se disperse ici, avec les fantômes de ses paires
Cherchant son enfant perdu le long de la rivière de larmes, une rivière de larmes
Après la longue semaine
Les mondes ivres se rencontrent
Ils gardent tous un œil ouvert
Pour une pause sur cette ligne-là
La frontière de cristal, une frontière de cristal
Raimond resserre sa ceinture de cuir
Se glisse à travers un trou d’la clôture
Il trouvera ce que vous voulez
Ca pourrait vous coûter la vie, ça pourrait,
Le prix de la liberté de cristal
Il cherche son amour perdu le long de la rivière de larmes, une rivière de larmes
Le sang se déverse dans les rues
Des corps disparaissent des semaines
Ils gardent tous un œil ouvert
Voyant les balles qui volent ici sur la frontière de cristal, une frontière de cristal
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14. |
Plantes carnivores Dub
04:06
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Plantes carnivores
Derrière ces grands yeux gris, humides, elle voit
Sous sa bouche rosée aux prunes, elle goûte
Dans ces longues mèches sombres, elle vole
Au tact de sa peau, osée, elle touche
Elle ne veut voir leurs cruels désirs
Elle se plait à les observer grandir
Elle se nourrit de leur beauté obscure
De ses fleurs à la confiance peu sûre
Perdue dans son jardin aux plantes
Carnivores, elle sacrifie sa beauté inquiétante
Elle cherche sa féminité tranchante
Dans la bouche aux passions trompeuses
De sa tristesse oubliée, chantante
Elle se protège d’une bulle, heureuse
No es su aroma lo que nos cautiva, son sus espinas…
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Stéphanie Cadel et la Caravane Valencia, Spain
Una caravana es un sitio acogedor que invita al viaje y al encuentro. La nuestra acoge a músicos que se suben a lo largo de
su recorrido, invita al público a un viaje musical lleno de emociones, sonidos variados y sinceridad. Quien se suba, comparte la aventura durante el tiempo de un concierto.
Contratación
La Roulotte Production
laroulotteproduction@gmail.com
663 129 358
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