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Chanson du Voyage

by Stéphanie Cadel et la Caravane

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1.
Elle peint 04:22
1. Elle peint Elle peint comme si elle venait d’un nuage Gestes doux et fins caressent les pages Les touches de couleurs semblent éloigner ses peurs Et mélangeant les tons, ses pensées s’en vont Au trait du pinceau les formes se dessinent Peu à peu, sous ses doigts son monde je devine Elle, elle faite revivre les matins L’aurore qui explore, les secrets de la rosée en été, en automne, au hiver, en printemps … Elle cherche à apprivoiser la lumière Elle se rapproche des ombres et des lieux clairs Se dénudant, elle offre sa pudeur Donnant aux passants ce qu’elle a de meilleur Dans son regard, la poésie du monde Face au noir, elle invente sa palette de couleurs Du vert, du vert comme la terre Et du bleu, elle l’a pris dans tes yeux, dans tes yeux … Et les rêves qu’elle peint le long de ma rue Me transportent d’un monde à l’autre, au grès des murs Mêmes les voisins se surprennent eux-mêmes observant Formes et couleurs, un instant s’évadant Artiste inconnue, elle nous fait vivre autrement Pinceau à la main, le choix d’être différent
2.
2. De ton corps à mes failles Je t’ai retrouvé dans un rayon du soleil ce matin Toi tu dormais encore, nous n’avions plus de torts alors… Alors je t’accroche de mes mains à ta taille De ton corps à mes failles Je te touche, te sens, te redessine Au pinceau en détail …et je te garde… Une nuit sans étoile s’insinue dans mes songes étouffants Ton sourire se garde derrière ce que cachera le temps… Le temps que je te cherche, tu m’échappes et t’envoles Mes caresses dans le vent Quand tes baisers tâtonnent à l’envers, Nous sépare l’océan … et je te perds… El mar se quedó entre tu cuerpo y mis fallos Ni una brisa donde agarrar mis manos Serait-ce ces non-dits ou mes mots restés imprononcés Serait-ce le temps qui passe, peu à peu se détache des heures séparées Mais ton visage se ferme à ma voix qui pourtant, se débat Et mon corps résigné n’est plus fait au parfum de tes doigts …Sens moi… El mar se quedó entre tu cuerpo y mis fallos Ni una brisa donde agarrar mis manos
3.
Tes vins 02:29
3. Tes vins Tu as le vin en bouche L’arôme qui peut te rendre parfois un peu farouche Tu as le vent en poupe Ce souffle qui embarque à coup sur toute la troupe Tu as tes vingt ans, tes vins délicats et troublants Tes vins légers, savoureux, révoltants et piquants C’est une musique qui sonne S’enrobe autour de toi en prolongeant tes formes Un regard qui s’attarde Provocant, indécis, jouant de son art Comme une cuvée, oh, sortie la bonne année Une Mélodie aux arômes, oh, encore insoupçonnés Tes pommettes maquillées Couleur beaujolais se laissent déguster Danseuse enivrée entre rythmes et accords Insouciamment guidée Mais sans t’en douter, se compose ta partition Deux croches, une noire pointée, oh commence la chanson Les saveurs de l’ivresse Aussi puissantes que légères comme une caresse Auront des goûts amers Des matins silencieux dont tu n’seras pas fière C’est au fond du verre Que tes vins prendront d’la bouteille Les plus grandes dissonances sont la beauté d’être en éveil
4.
4. Plantes carnivores Derrière ces grands yeux gris, humides, elle voit Sous sa bouche rosée aux prunes, elle goûte Dans ces longues mèches sombres, elle vole Au tact de sa peau, osée, elle touche Elle ne veut voir leurs cruels désirs Elle se plait à les observer grandir Elle se nourrit de leur beauté obscure De ses fleurs à la confiance peu sûre Perdue dans son jardin aux plantes Carnivores, elle sacrifie sa beauté inquiétante Elle cherche sa féminité tranchante Dans la bouche aux passions trompeuses De sa tristesse oubliée, chantante Elle se protège d’une bulle, heureuse No es su aroma lo que nos cautiva, son sus espinas…
5.
5 . C’est pour toi C’est pour toi, qui ce soir est en désaccord Qui découvre les secrets de tous ton corps Qui fait rougir ton nez, comme font les acteurs Qui est un grand apprenti séducteur C’est pour toi, pas loin de Frisco, tu as du naître Tu te grattes, d’un air pensif, tes longs cheveux Tu calcules un plaisir qui se rémunère Toi qui deviens peu à peu générateur C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années C’est pour toi, qui ne méprise les plats qui ont du goût C’est pour toi, qui n’a pas encore de stupides préjugés C’est pour toi, rempli de l’infantile égoïsme du loup C’est pour toi, la couleur vierge, tu la dévores avec d’autres, C’est pour toi qui ne supporte pas les mauvaises ambiances C’est pour toi qui dans les cinés d’été et sur la côte C’est pour toi, le mieux, Morgan l’a sélectionné C’est pour toi, pour qui le style a toujours raison Toute la folie à la radio, des animateurs Toutes ces chaines ont mis sous silence de grands virtuoses Toute l’énergie de ce moteur en explosion C’est pour toi, que l’on cherche le paradis On se cuisine, avec son charme, des mélodies On oublie les critiques des vieilles générations On s’enferme dans des châteaux de carton C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années C’est pour toi, qui es né dans une époque assassine C’est pour toi, toutes les filles qui te plaisent, tu peux les draguer C’est pour toi, pour qui le plaisir est une ambiguïté C’est pour toi, qui pars à cheval dans des mondes éloignés C’est pour toi, qui les coupe net comme au ciné muet C’est pour toi, qui vérifiera ce que d’autres ont dit C’est pour toi, que l’on veut apercevoir le paradis C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années C’est pour toi, qui a seulement tes quinze petites années C’est pour toi, c’est pour toi, c’est pour toi
6.
La caravane 03:31
6. La caravane Ce ne sont que des mots griffonnés au crayon Chantonnés dans un bar, au bras d’une guitare Ce ne sont que des mots sortis de ma mémoire Défilant sur les notes, contre temps au jazz noir Ce ne sont que des bouts de moi au creux des doigts Et puis un peu de vous, mais il y a aussi toi Oui mais ce n’est qu’une vie, vêtue de poésie De rires en chiffons, de pleurs un peu brouillons Ce n’est qu’un brin de voix, qui oublie que vous êtes là C’est une liberté, presque une échappée Une clarinette s’en mêle, l’emmenant à tire d’aile Les touches du piano font trembler un solo La basse donne le swing, le blues ou bien le jazz Rencontre la percussion, rythmes et explosions Oui mais c’est ma musique Mon corps qui s’explique Ma bouche qui se tortille Ma langue se languie Mes hanches au tempo Mes genoux sans repos Suivent avec envie Le rythme des chevilles Je n’dirais plus jamais à entendre ce son Que ce ne sont que des mots car c’est bien plus profond C’est notre caravane qui vous ouvre les portes Vous invite au voyage le temps de quelques mots D’une chanson à l’autre, sur une route inconnue Cherchant les notes cachées, qu’on croise au coin des rues Cherchant la mélodie, et tout ce qui s’en suit D’une chanson à l’autre… Oui mais c’est ma musique Mon corps qui s’explique Ma bouche qui se tortille Ma langue se languie Mes hanches au tempo Mes genoux sans repos Suivent avec envie Le rythme des chevilles
7.
Le gréement 04:12
7. Le Gréement Sa flotte de quatre voiliers Barbotte au grès des marées Polyglotte les vents alizés La bougeotte chacun sa contrée Les tempêtes parfois déboussolent Les navires en quête d'idole Quand le nord et l'ouest dégringole Avec lui les pièces l'on recolle Les voiles gonflées par le vent Il veut tout vivre ce gréement Naviguer sur chaque océan Il vogue vogue, oui il vogue vogue, il vogue après le temps Il nous a appris à naviguer Chercher son cap et le garder Même si on n’a pas les mêmes degrés Il nous borde depuis nouveau-nés Voguant sur sa propre latitude La barre loin de la multitude Dans les courants de l'incertitude Il trouvera sa plénitude Les voiles gonflées par le vent Il veut tout vivre ce gréement Naviguer sur chaque océan Il vogue vogue, oui il vogue vogue, il vogue après le temps Les voiles bordées par ses enfants Il veut tout vivre ce gréement Par ses rêves, il se sent vivant Il vogue vogue, oui il vogue vogue, il vogue après le temps
8.
Toi 04:51
8. Toi Je me réveille doucement Le soleil brille hors du temps Fenêtre ouverte Lumière couverte Je me souviens de tes baisers de la veille Je garde encore ce goût sucré Sur les lèvres, je garde encore Ce goût sucré Mais toi, toi, toi … tu n’es plus là au matin Mais toi, toi, toi … tu pars et tu reviens Mais toi, toi, toi … tu voyages dans l’incertain Mais toi, toi, toi … tu me tiens Je n’ai pas la volonté Ni l’envie de me lever Faire chauffer le café Regarder la télé Me réveiller c’est oublier Ton corps dans mes draps caché Et tes caresses, oui tes caresses Sur mes fesses Mais toi, toi, toi … tu n’es plus là au matin Mais toi, toi, toi … tu pars et tu reviens Mais toi, toi, toi … tu voyages dans l’incertain Mais toi, toi, toi … tu me tiens Dans mon lit les heures qui passent L’attente dure, je deviens lasse Je me retrouve face à face Mon corps nu, je trépasse À pas de loup la journée tombe L’air devient lourd, l’hécatombe Mais il me manque tes mains grisantes Tes reins pour me sentir vivante Mais toi, toi, toi … tu n’es plus là au matin Mais toi, toi, toi … tu pars et tu reviens Mais toi, toi, toi … tu voyages dans l’incertain Mais toi, toi, toi … tu me tiens
9.
9. El tiempo vagabundo Un día que iba caminando Sin ningún rumbo fijo Callejuelas en la mente Sueños por el horizonte Los pasos a ningún sitio El tiempo es vagabundo Olvido lo que me preocupa Dejándome llevar No pensar en nada de nada Solo en el sol que calienta Fresca como en primavera Una sonrisa en mi cara Avanzando atraída Por ritmos y música Giro a la izquierda Sigo esta ancianita Que aventuras esconde Secretos que supo guardar No pensar en nada de nada Solo en el sol que calienta No pensar en nada de nada El tiempo es una señal
10.
Forgot 02:41
10. Forgot I forgot how to be two How to live, how to love, how to be with you I forgot your eyes in my eyes And you sunrising to my lips And all the beautiful words that I used to say before turn off the light are gone I lost them, in those countries where I’ve been Laying under the cloudy sky Your light is just covered so I rain Each tears wich is falling down Seems to leave my skin forever And all the beautiful words that I used to say before turn off the light are gone I lost them, in those countries where I’ve been
11.
Hoy 04:48
11. Hoy Hoy no tengo más fuerzas Tiemblo cuando estoy de pie Hoy no quedan mariposas Volando dentro de mi ser Hoy no me como el mundo Hoy me consume él Hoy no me reconozco Por mi mundo viajaré Hoy soy un barco hundido Por mis propias lagrimas Hoy tan profundo he caído Mis alas rotas están Hoy te miro como a un faro Al que ruegan mis ojos Hoy he pedido asilo Del tiempo que me venció Hoy nada tiene sentido Adiós a mis sueños de ayer Poco a poco desvalidos Tampoco hoy podrán crecer Hoy si nada me salva Yo no lo podré hacer Quizás sea con mi guitarra O con tu cuerpo al encender Hoy me quedaré dormida Si no, me podría perder Que mañana será otro día El mundo me podré comer
12.
12. It’s never late If you don’t know where to sleep tonight When lights turn off and streets turn dark Just make a call you know that it’s never late My house is yours unless we both know, it could have been It’s never late, never, never, it’s never, never, never late, Time doesn’t count, doesn’t count It’s never long, never, never, it’s never, never, never long Time doesn’t count, doesn’t count If you’re getting lost inside your mind You feel that you’re becoming blind Just take a rest from your rhythms of the life You’ll can’t manage to get out from your strife It’s never late, never, never, it’s never, never, never late, Time doesn’t count, doesn’t count It’s never long, never, never, it’s never, never, never long Time doesn’t count, doesn’t count
13.
13. La frontière de cristal L'ombre de Marco tombe sur la porte De la septième cité perdue d'or Une tête de corbeau, une queue de serpent Net dans son élan, de cette âme paumé Indésirables, ses fantômes s'attardent des années Le visage d'Amélie se cache derrière un masque Elle transpire sur sa ligne de montage Son sourire commence à se fissurer Pendant qu’elle soude les pièces de son cœur brisé Tout se disperse ici, avec les fantômes de ses paires Cherchant son enfant perdu le long de la rivière de larmes, une rivière de larmes Après la longue semaine Les mondes ivres se rencontrent Ils gardent tous un œil ouvert Pour une pause sur cette ligne-là La frontière de cristal, une frontière de cristal Raimond resserre sa ceinture de cuir Se glisse à travers un trou d’la clôture Il trouvera ce que vous voulez Ca pourrait vous coûter la vie, ça pourrait, Le prix de la liberté de cristal Il cherche son amour perdu le long de la rivière de larmes, une rivière de larmes Le sang se déverse dans les rues Des corps disparaissent des semaines Ils gardent tous un œil ouvert Voyant les balles qui volent ici sur la frontière de cristal, une frontière de cristal
14.
Plantes carnivores Derrière ces grands yeux gris, humides, elle voit Sous sa bouche rosée aux prunes, elle goûte Dans ces longues mèches sombres, elle vole Au tact de sa peau, osée, elle touche Elle ne veut voir leurs cruels désirs Elle se plait à les observer grandir Elle se nourrit de leur beauté obscure De ses fleurs à la confiance peu sûre Perdue dans son jardin aux plantes Carnivores, elle sacrifie sa beauté inquiétante Elle cherche sa féminité tranchante Dans la bouche aux passions trompeuses De sa tristesse oubliée, chantante Elle se protège d’une bulle, heureuse No es su aroma lo que nos cautiva, son sus espinas…

about

-GRACIAS-
Muchas gracias a nuestras familias y amigos por apoyarnos desde el principio.
A Antonio J. Iglesias, Paco Morillas y Daniel Frechina por su dedicación, su paciencia y su creatividad.

Muchas gracias a todos los caravaneros que compartieron nuestro viaje a lo largo esos años: Yulia Petrovykh, Juanma y Ximo Carbonell y Julieta Pastor Monllor.

Gracias a toda la gente que nos apoyo para crear este disco. Cada uno ha hecho posible este sueño: Baldomero Huete Lopez, Francisco Magin Fernandez Nafria (o Curro), Ana y Mario Inclán, Carmen Luanco… y muchos más.

Gracias a José Gimeno y Vicente Balaguer de Play Producciones por creer en nosotros.

Gracias a Jeremy Gabriel Carrion y Jane Kim, por su ilusión y su ayuda.

Gracias a Casimiro y al Colectivo Ameba, al Kafcafé y a todas estas personas y espacios en Benimaclet y Russafa que nos acompañaron en los primeros kilómetros de la Caravane, y con cuales compartimos tantos buenos momentos juntos.


- MERCI-
Merci à nos familles et amis qui nous ont toujours accompagnés et encouragés.
Merci à Éna, Patrick, Sophie, Adrian, Magali, Marine, Nicolas et Cléa.

Merci à toutes les personnes qui nous ont soutenues dans ce projet. Chacun a fait partie de ce disque: Bénédicte et Eric Gaudy, Virginie Privat, Jean-Claude Tauran, Mickael Fourel, Margot et Nicolas Peigné… et beaucoup d’autres.

credits

released October 18, 2015

Grabado y mezclado en Blackout Musice por Paco Morillas (www.blackoutweb.com). Alberto Diaz, apoyo técnico. Gerard Romero, asistente de grabación.
Bajo, batería, coros y percusiones grabados en Pares o Nones por Daniel Frechina. (paresononesrecords.com).
Verano del 2014.

Producido por Antonio J. Iglesias.
Masterizado por Germán Ponte en el estudio Garbanzo (Madrid).
Plantes Carnivores Dub mezclado en Pares o Nones por Antonio J. Inglesas y Daniel Frechina.
Diseño carpeta: Aitana Carrasca (www.aitaneta.com).
Fotografía: Stella Blasco (www.stellablasco.com).
Contacto: www.lacaravane.net

La Caravane
Clara Camarena (clarinete)
Mario Inclán (piano, órgano, xilófono, melódica)
Mario Luanco (flauta travesera, saxo alto, guitarra en Le gréement)
Kazumi Takahashi (batería, percusión en C’est pour toi y Frontière de cristal, voz nipona en It’ never late y Interludio)
Bert Vander Vennet (bajo)
Patricia García (violín)
Judit Elvira (voces, ukelele en Elle peint, silbidos)
Stéphanie Cadel (voz, guitarra, ukulele)

Colaboraron:
Antonio J. Iglesias (percusión, harpa de boca, batería en Bonus Track Dub, C’est pour toi, Frontière de Cristal; xilófono y guitarra en C’est pour toi; guitarra eléctrica en It’s never late).
Boro Garcia (trompetas en Tua – Je me réveille)
Yulia Petrovykh (voz rusa en It’s never late)
Hector Galán (teclados en Bonus Track Dub)
Jonás Sánchez (trombón en Bonus Track Dub)


Todos los temas compuestos por Stéphanie Cadel a excepción de:
C’est pour toi: Para ti de PARAISO (Fernando Márquez) editado por Zafiro en 1980. Adaptación Antonio J. Iglesias / Stéphanie Cadel.
Frontière de Cristal: Cristal Frontier de CALEXICO (Joey Burn) editado por Reviews en 2001. Adaptación Antonio J. Iglesias / Stéphanie Cadel.
Bootlegs: The lion sleeps tonight, Tetris, Peer gynt

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Stéphanie Cadel et la Caravane Valencia, Spain

Una caravana es un sitio acogedor que invita al viaje y al encuentro. La nuestra acoge a músicos que se suben a lo largo de su recorrido, invita al público a un viaje musical lleno de emociones, sonidos variados y sinceridad. Quien se suba, comparte la aventura durante el tiempo de un concierto.

Contratación
La Roulotte Production
laroulotteproduction@gmail.com
663 129 358
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